Sensibilité aux stimuli pendant le sommeil et ondes alpha

La revue Science attire l’attention dans un article intitulé « Brain Waves Foretell Whether We’ll Sleep Soundly » sur une étude relative à l’activité électrique du cerveau impliquée dans notre sensibilité différentiée aux stimuli extérieurs pendant le sommeil.

Comment un bruit infime peut-il nous surprendre dans notre sommeil tandis que notre alarme de réveil ne parviendra pas à nous éveiller certaines nuits ?

C’est sur l’oscillation électro-encéphalographique alpha qu’a voulu se concentrer une équipe de chercheurs et praticiens du Massachussetts dans cette étude parue dans PLoS One et intitulée « Covert Waking Brain Activity Reveals Instantaneous Sleep Depth ».

De fait, le rythme alpha apparaissant comme associé aux périodes de réveil et de réceptivité aux stimuli, cette équipe a voulu mettre à l’épreuve l’hypothèse d’une variation de l’amplitude des ondes alpha en présence de stimuli au cours du sommeil. L’expérience a porté sur 13 sujets sains soumis à des sons d’intensité variable, modulés en fonction de l’activité EEG enregistrée.
Parmi les données recueillies, l’analyse spectrale de l’EEG a révélé que plus l’amplitude alpha est faible, plus le stimulus doit être intense pour être perçu.

 

Ces données ont été reçues comme prometteuses dans une perspective d’optimisation de la qualité du sommeil, en ouvrant notamment des perspectives en pharmacocinétique.

 

L’étude est en ligne en intégralité sur PLoS ONE :

 

http://www.plosone.org/article/info…

L’article du magazine Science est ici :

http://news.sciencemag.org/sciencen…